Newsletter ARE du 12 novembre 2020

Geoffroy Roux de Bezieux

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RETOURS est la newsletter des membres de l’ARE.

Les propos qui y sont tenus n’engagent que leurs auteurs.

A l’instar des publications d’information, RETOURS entend donner la parole à tous les points de vue.

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Invité de la semaine : Geoffroy Roux de Bézieux
Président du MEDEF

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RETOURS :

Quelles conséquences économiques prévoyez-vous pour ce reconfinement ?

Geoffroy Roux de Bézieux :

Le coup de massue du reconfinement va avoir un impact très fort, car les entreprises sont globalement affaiblies. Avec la fermeture des commerces et des restaurants, et
« l’effet halo » sur le reste de l’économie, on devrait perdre entre 50 et 75 milliards de PIB en novembre. Sans parler de l’impact psychologique qui est difficile tant pour les salariés et les chefs d’entreprise que pour les investisseurs.

 

Comment continuer de vivre et de travailler avec la Covid avec des allers et retours de mesures sanitaires contraignantes ?

Il faut changer de paradigme, pas seulement faire du curatif mais inventer de nouveaux modes de travail et de consommation. On ne sait pas pour combien de temps le virus est là. On ne va pas pouvoir continuer pendant des mois à ce que l’État finance les salaires et la trésorerie des entreprises privées. Il faut donc qu’on définisse, avec les ministères de la Santé et du Travail, le conseil scientifique, les protocoles qui permettent de poursuivre l’activité, de produire, de consommer, de vivre tout simplement.

 

Les aides pour soutenir les entreprises en difficulté sont-elles satisfaisantes ?

Ce n’est jamais suffisant quand on est au bord de la ruine. Quel que soit le niveau des aides gouvernementales, il y aura de gros dégâts notamment parmi les entreprises du secteur du commerce qui font l’essentiel de leur activité entre le 1er novembre et le 15 décembre. Les aides ne sont pas une solution durable, le travail si.

 

Comment l’ARE pourrait-elle travailler davantage avec le MEDEF ?

Depuis le mois de mars et en l’espace de quelques mois, toutes les entreprises ont été mises sous tension. C’est un type de crise que nous n’avons jamais connu, car ce n’est pas une crise traditionnelle du capitalisme. Pour y faire face, nous devons plus que jamais rester mobilisés et renforcer encore notre dialogue pour soutenir les entreprises en difficulté.

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Save the date :
Le président de région Xavier Bertrand à l’ARE

[vc_row][vc_column width=”1/4″][vc_single_image image=”4587″ img_size=”large”][vc_column width=”3/4″]Le président du conseil régional des Hauts-de-France Xavier Bertrand est l’invité du prochain petit déjeuner trimestriel, qui se tiendra en format webinar le 26 novembre 2020.

Les membres recevront un lien d’accès au webinar après inscription.

Retours… sur la presse

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L’industrie française s’est fortement redressée après le premier confinement

Les Echos, le 10 novembre : En septembre, la production industrielle a augmenté de 1,4 %, mais elle restait inférieure de 5 % à celle de février dernier. Si elle a moins rebondi qu’en Italie, elle est plus proche de ses niveaux d’avant la pandémie qu’en Allemagne.[vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”4589″ img_size=”medium” alignment=”center”]

Bruno Le Maire promet 500 euros pour aider les commerçants à se digitaliser

Le Figaro, le 9 novembre : Le ministre de l’Économie annonce que cette aide, qui servira à financer la création d’un site internet, sera versée en janvier.[vc_row][vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”4405″ img_size=”medium” alignment=”center”]

Reconfinement: La Banque de France estime à 12% la chute d’activité en novembre

Challenges, le 9 novembre: Le reconfinement devrait coûter à l’économie française 12% de son PIB en novembre par rapport à une activité dite “normale”, selon la Banque de France qui anticipe une baisse de 9% à 10% sur l’ensemble de 2020.[vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”4590″ img_size=”medium” alignment=”center”]

Covid : très fort rebond du taux de chômage au troisième trimestre

Les Echos, le 10 novembre : Après une baisse en trompe-l’oeil au deuxième trimestre, le taux de chômage a progressé de 1,9 point au troisième pour atteindre 9 % de la population active. Une dégradation d’une « ampleur inédite », souligne l’Insee.

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