Newsletter ARE du 17 juillet 2020

Patrick Martin

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RETOURS est la newsletter des membres de l’ARE.

Les propos qui y sont tenus n’engagent que leurs auteurs.

A l’instar des publications d’information, RETOURS entend donner la parole à tous les points de vue.

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Invité de la semaine : Patrick Martin

Président délégué du Mouvement des
Entreprises de France – MEDEF

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RETOURS : Comment le MEDEF a-t-il traversé cette crise unique en son genre ?

Patrick MARTIN : Cette crise, qui ne fait que débuter dans sa dimension économique et sociale, a été une période de très intense activité pour le MEDEF, que ce soit au contact permanent des pouvoirs publics ou des Organisations Syndicales – en tout cas réformistes – mais aussi de ses adhérents (82 Fédérations professionnelles et 122 structures territoriales représentant 173 000 entreprises, de la TPE à la multinationale).

A titre d’illustration, nous avons tenu plus de 2000 calls ou visios, établi hebdomadairement un baromètre de l’activité par secteur – très utilisé par les pouvoirs publics – et nos adhérents ont signé plus de 6000 accords sociaux sur le déconfinement.

Un des points d’orgue de cette période a été la publication par Laurent BERGER, et Geoffroy ROUX DE BEZIEUX d’un appel à la reprise du travail, bien sûr dans le respect des règles de sécurité sanitaire

Le MEDEF a-t-il été écouté par le gouvernement avant, pendant, et après le confinement ?

Le gouvernement a été très à l’écoute, pour élaborer puis enrichir les dispositifs de soutien aux entreprises, qu’ils soient sociaux (activité partielle puis activité partielle de longue durée), ou financiers (PGE, fonds de solidarité ou consolidation de l’assurance crédit).

Nos remontées de terrain ont également permis de corriger certains dysfonctionnements initiaux dans le déploiement de ces dispositifs, compréhensibles en regard des volumétries colossales en cause.

C’est l’occasion pour moi de saluer l’efficacité des réseaux bancaires pour la distribution des près de 500 000 PGE.Nous avons eu également un rôle moteur dans l’accélération du calendrier de déconfinement et l’élaboration des protocoles afférents.

Quelles sont les demandes actuelles du MEDEF pour l’après COVID ?

Avant toute chose, nous sommes extrêmement attentifs à prévenir toute recrudescence de la pandémie, comme nous l’avons été pour diffuser les bonnes pratiques sanitaires à nos adhérents, ou pour faciliter l’accès aux masques de protection.

Notre souci est par ailleurs de veiller à un atterrissage raisonné des mesures de soutien, à ce stade pour l’activité partielle – sujet sur lequel le gouvernement a pris en compte nos demandes calendaires – demain pour aménager le paiement, dans certains cas l’annulation des reports de charge, ensuite pour préparer la sortie des PGE, avec des solutions adaptées aux tailles, secteurs et situation économique des entreprises.

Enfin nous sommes demandeurs de solutions massives et rapides de soutien tant à la demande qu’à l’offre : le nouveau gouvernement semble, là aussi, nous avoir entendus.

Les mesures de soutien à l’économie ont-elles été suffisantes ? Que manque-t-il ?

Nous vivons une situation sans précédent historique, puisque les États ont décidé à des degrés divers l’arrêt de l’économie, la France plus que d’autres.

En regard, nos schémas traditionnels ne sont plus adaptés.

Il faut rapidement mettre toutes nos forces dans la bataille, avec une période critique à l’automne, pour relancer l’économie et rétablir la confiance en donnant de la visibilité aux consommateurs et investisseurs.

Les dépenses actives ou offensives seront au final moins coûteuses et plus efficaces que des dépenses purement passives.

Les entreprises vont payer un lourd tribu au Covid. Cela aurait-il pu être évité ? Quelles leçons tirez vous pour l’avenir ?

L’impréparation de notre système de santé, certaines lourdeurs du « deep state » et plus encore l’impécuniosité de notre sphère publique éclatent au grand jour dans cette crise d’une violence inouïe.

A contrario, les entreprises – mais ceci est aussi vrai d’autres acteurs de proximité – ont fait preuve de résilience, d’agilité et de sens de la solidarité.

Ces deux constats devront inspirer la reconstruction de notre pays, sur laquelle par nature comme par pragmatisme les entrepreneurs sont optimistes.

Appel à candidature pour le Prix Ulysse 2021

[/vc_column_text][vc_single_image image=”4474″ alignment=”center”]Le Prix Ulysse 2021 pourrait avoir lieu sous une forme non encore définie. Déjà, le Comité Ulysse souhaite lancer cet appel afin que chaque membre puisse nous dire s’il a un ou des candidats à proposer pour le Prix Ulysse 2021. L’entreprise, comme vous le savez, devra avoir surmonté des difficultés de manière exemplaire et être d’aplomb et pérenne; la remise du Prix, s’il est maintenu, s’effectuerait en janvier 2021.

Merci d’envoyer vos premières idées ou dossiers à :

Retours… sur la presse

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Emploi : les jeunes, « priorité » du plan de relance à la rentrée

Le Figaro, 14 juillet : Pour aider les jeunes à s’insérer sur le marché de l’emploi après le choc de la crise sanitaire, Emmanuel Macron a assuré que le gouvernement travaillait actuellement sur un «dispositif exceptionnel d’exonération des charges»[vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”4470″ img_size=”medium” alignment=”center”]

Les défaillances d’entreprises ont été limitées en France, mais le nombre d’emplois menacés explose

L’Usine Nouvelle, 14 juillet : Au 2ème trimestre 2020, la France a enregistré un niveau historiquement bas de défaillances d’entreprises grâce aux mesures prises par les pouvoirs publics durant le confinement. Mais la fragilisation des entreprises de plus de 50 salariés provoque une hausse très nette du nombre d’emplois menacés, selon une étude du cabinet Altares.[vc_row][vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”4467″ img_size=”medium” alignment=”center”]

Au deuxième trimestre, les entreprises de la zone euro se sont jetées sur les crédits bancaires

Le Figaro, 14 juillet : D’après une enquête de la BCE, La demande de prêts des entreprises a atteint le solde net le plus élevé depuis qu’elle calcule cet indicateur, en 2003.[vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”4469″ img_size=”medium” alignment=”center”]

Plan de relance : les impôts de production réduits de 20 milliards

Le Point, 16 juillet : Bruno Le Maire n’a pas précisé quels impôts de production baisseraient, mais il est favorable à une réduction significative de la CVAE.

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