Newsletter ARE du 28 septembre 2020

Louis Margueritte

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RETOURS est la newsletter des membres de l’ARE.

Les propos qui y sont tenus n’engagent que leurs auteurs.

A l’instar des publications d’information, RETOURS entend donner la parole à tous les points de vue.

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Invité de la semaine : Louis Margueritte
Secrétaire Général du Comité Interministériel de
Restructuration Industrielle (CIRI)

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RETOURS :

Comment se passe la rentrée de septembre au CIRI ?

Louis Margueritte :

La rentrée se passe bien. Une remontée en charge de notre activité progressive après un mois d’août heureusement un peu moins dense. Nous n’observons pas de pic comme on a pu observer entre mars et mai, mais une arrivée progressive de quelques dossiers, avec des enjeux de solvabilité et de traitement de dette qui deviennent vite insoutenables. Nous sommes déjà au travail et totalement mobilisés sur notre mission.

Quel bilan pouvez-vous dresser de la crise sanitaire ?

D’abord nous n’en sommes pas sortis et si nous avons vécu cette première période totalement historique, nous ne sommes pas encore sortis de la crise, d’un point de vue sanitaire et a fortiori d’un point de vue économique.

Nous avons vécu des évènements nouveaux et inédits, car le monde contemporain n’avait jamais expérimenté un tel blocage contraint d’une aussi grande partie de l’économie. En cela, cette crise est unique, peut-être séculaire. Ses conséquences sont encore difficiles à évaluer, mais je retiendrai trois thèmes pour la caractériser : diversité, progressivité et incertitude :

  • Diversité : les dommages infligés à l’économie sont très variables selon les secteurs : il y a d’ailleurs certains secteurs et entreprises qui en tirent profit, et heureusement.
  • Progressivité : les mauvaises nouvelles continueront à venir au fur et à mesure des obstacles : la fin des moratoires bancaires, les premières échéances de remboursement de PGE, la clôture des comptes annuels
  • Incertitude : comme avec le virus, il va falloir vivre avec plus d’incertitude sur les hypothèses de travail de nos business plans. Personne ne peut réellement prévoir l’évolution de certains marchés et il va falloir pourtant s’engager aux côtés des entreprises. C’est là aussi un changement de culture et de paradigme mais il va falloir s’y habituer.

Ces trois aspects font qu’il est sans doute difficile de tirer des enseignements généraux. Mais avant de faire le bilan, il faut surtout aller de l’avant, retrousser nos manches et nous engager sans condition pour soutenir l’économie du pays.

La mission du CIRI a-t-elle évolué au cours de la crise sanitaire ? Quelle mission vous a confiée le gouvernement pendant cette période ?

La même que celle que le Gouvernement m’a confiée en prenant mes fonctions début 2018 !  Notre mission n’a pas changé dans son principe depuis 40 ans : nous représentons les intérêts financiers et économiques de l’État et nous sommes le garant de l’intérêt général en protégeant l’activité économique et les emplois pérennes. Notre unité existe précisément pour décharger nos Ministres des dossiers sur lesquels ils sont régulièrement interpellés et dans une telle crise et encore maintenant, il faut être agile pour attraper tous les ballons, c’est-à-dire intervenir sur tous les sujets où cela est nécessaire.

Sans nous écarter de nos principes d’intervention, nous nous sommes naturellement adaptés dans notre mode de fonctionnement à la crise car il fallait répondre présent à ce rendez-vous de l’Histoire. Pratiquement, nous avons basculé au tout télé-travail et au « tout call » pendant le confinement et avec le besoin de traiter encore plus rapidement les dossiers. Il a fallu aussi mettre en place les outils et en particulier le PGE que nous avons élaboré avec d’autres services de Bercy et en tant qu’utilisateur de l’outil, nous nous sommes forgés une doctrine d’intervention qui a permis ensuite de déployer cet outil majeur sur de nombreux dossiers qui ont pu voir aboutir une solution temporaire pour certains, mais une solution quand même.

Votre vision sur la fin de l’année et y a-t-il des sujets sur lesquels l’ARE pourrait vous aider ?

Il nous faut rester tous mobilisés comme nous l’avons tous été depuis le début de cette crise. Ne rien lâcher dans nos efforts et explorer toutes les solutions, sans tabou et avec la rigueur constante qu’exige une telle situation. L’année ne va pas être simple et 2021 non plus, les difficultés vont continuer et il faudra continuer à avancer collectivement. À ce titre, je pense qu’on peut encore davantage progresser collectivement et aller plus vite dans nos échanges, sans doute avec parfois moins de postures. Si l’on sait jusqu’où tel ou tel acteur est prêt à aller sur un dossier, nous gagnerions à aller plus vite à la conclusion.

L’ARE à Dauphine

[/vc_column_text]Gwenaëlle Nogatchewsky, professeur des Universités représentant Dauphine et Douglas Rosefsky, responsable du comité de formation de l’ARE ont relancé le partenariat des deux institutions cette semaine.

En photo, Douglas Rosefsky et Thierry Sonalier, ex président de Jardiland et lauréat du Prix Ulysse venu apporter son expérience aux étudiants très à l’écoute[/vc_column_text][vc_single_image image=”4516″ img_size=”Large” alignment=”center” onclick=”zoom”]

Annulation du déjeuner mensuel de l’ARE
prévu le jeudi 1er octobre

[/vc_column_text]Suite aux récentes annonces du gouvernement pour Paris notamment, il a été décidé d’annuler le déjeuner d’octobre.

Evénements à venir

[/vc_column_text]La seconde édition du Sommet Restructuration & Transformation, organisée par L’Association des Investisseurs en Retournement (AIR) et Leaders League aura lieu  le 7 octobre 2020, au Pavillon d’Armenonville, à Paris.

Retours… sur la presse

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Le déficit commercial de la France va beaucoup se creuser cette année

Les Echos, le 22 septembre  : Avec la crise du Covid-19, l’institut Rexecode attend en 2020 un trou de 68 milliards d’euros contre 58 milliards l’an passé. Les exportations pourraient plonger de près de 100 milliards d’euros, notamment à cause du coup de frein dans l’aéronautique[vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”4381″ img_size=”medium” alignment=”center”]

Plans sociaux : l’exécutif sous pression

Le Monde, le 23 septembre : Alors que de nombreuses entreprises sont en difficultés, que les annonces de suppressions de postes s’enchaînent, Bercy craint que les prochains mois soient « compliqués ».[vc_row][vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”4518″ img_size=”medium” alignment=”center”]

Le gouvernement lance de nouveaux “contrats à impact”

La Tribune, le 24 septembre : Le gouvernement va lancer de nouveaux “contrats à impact” permettant de faire financer des programmes sociaux ou environnementaux par des investisseurs, a annoncé mercredi la secrétaire d’Etat à l’Economie sociale, solidaire et responsable, Olivia Grégoire.[vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”4519″ img_size=”medium” alignment=”center”]

Avec la reprise de l’épidémie, le doute s’installe chez les chefs d’entreprise

Les Echos, le 24 septembre : Le climat des affaires a légèrement progressé en septembre, indique ce jeudi l’Insee. Mais le rebond se tasse et les incertitudes sanitaires rendent les perspectives d’activité très incertaines pour les entreprises françaises, notamment dans les services.

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