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RETOURS est la newsletter des membres de l’ARE.
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RETOURS : Quelle est votre vision de la crise Covid pour le monde bancaire ?
Quelle est selon vous la place de la finance européenne face au monde anglo-saxon ?
L’Europe dispose d’un grand nombre d’atouts mais souffre encore d’un désavantage structurel par rapport aux Etats Unis, qui disposent d’un marché de capitaux unifié et profond. C’est un élément absolument essentiel pour permettre aux entreprises de toutes tailles, de diversifier leurs sources de financement et de lever plus largement des capitaux. Cela veut dire par exemple pallier le manque de grands fonds de pensions européens qui permettraient de mieux flécher l’épargne longue vers les marchés de capitaux, faciliter les introductions en bourse et la recherche action pour les mid-cap, ou encore développer le marché de la titrisation.
La concrétisation du projet de l’Union des Marchés de Capitaux (CMU) prend plus de temps que prévu. Ce projet, est pourtant essentiel pour permettre à nos entreprises d’investir, de rester compétitives, de faire face aux crises de liquidité, et doit réussir à mobiliser l’ambition politique nécessaire à sa réalisation. Il faut toutefois garder espoir, les crises sont souvent aussi des accélérateurs et l’ensemble des acteurs, dont la Commission Européenne, est mobilisé pour obtenir des avancées sur ce projet structurant d’ici la fin de l’année 2021.
Enfin, l’Europe bénéficie aussi d’atouts. Elle est notamment en pointe sur toutes les problématiques de finance durable, aussi bien en termes de produits (green bonds, social bonds) qu’en termes de régulations où la Commission Européenne consulte et légifère activement. L’Europe doit en effet proposer un cadre clair sur les standards d’évaluation des critères ESG et sur les informations extra financières dont ont besoin les investisseurs et les émetteurs pour structurer leur relation.
Au sein de ce pan entier de la finance qui est en train d’émerger, il est fondamental de ne pas oublier le « S » du sigle ESG. La dimension sociale fait en effet partie intégrante de la spécificité des modèles européens, et est absolument clé pour assurer une reprise durable. La Commission Européenne a d’ailleurs franchi un cap historique en septembre 2020 avec la première émission commune, qui représentait également le social bond le plus important jamais émis (tranche inaugurale de 17Mds d’euros).
En résumé, une Europe forte et toujours plus intégrée est fondamentale pour libérer les capitaux et favoriser un climat de confiance propices à une reprise rapide, et ce d’autant plus dans un environnement marqué par le Brexit. Cela passe nécessairement aussi par une Europe plus verte qui doit conserver son rôle de leader dans la finance durable.
Quel est votre regard sur les acteurs du restructuring en France ?
Nous évoluons dans un environnement extrêmement divers et riche dont la spécificité locale repose notamment sur le rôle de conciliateur des mandataires ad hoc et, pour les dossiers les plus importants, du Comité Interministériel de Restructuration Industrielle (CIRI). Ce dernier déploie un travail considérable et joue un rôle essentiel dans une crise inédite pour obtenir des accords entre dirigeants, actionnaires et créanciers, dans des délais souvent très courts.
Cela n’est pas toujours une tâche aisée au regard de la multitude des intérêts en présence. Les fonds anglo-saxons par exemple peuvent avoir des divergences de vue, certains favorisant une approche de court-terme, fondée sur la cession d’actifs, tandis que d’autres privilégient une vision industrielle de long terme. Toutefois, étant donné la situation, l’ensemble de la communauté du restructuring se retrouve autour d’un intérêt commun, celui de mener des négociations efficaces, le CIRI s’en porte le garant très utile pour l’intérêt général.
Par ailleurs, nous avons la chance de disposer d’équipes de restructuring chevronnées, dont l’expertise n’est plus à démontrer dans les grandes maisons bancaires françaises, qui œuvrent à trouver des solutions privilégiant une vision de long-terme pour les entreprises dont le business model reste viable. Cette recherche de solutions pour l’économie réelle est au cœur de la raison d’être des banques qui se doivent de soutenir et d’accompagner leurs clients à traverser cette crise sans précédent
Remise du rapport “Justice économique” au
ministère de la justice par Georges Richelme
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Retours… sur la presse
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Patronat et syndicats prêts à donner un nouvel élan au dialogue social
Les Echos, le 18 février : Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a proposé à ses homologues patronaux et syndicaux d’ouvrir des discussions sur huit « sujets concrets ». Une initiative bien accueillie.[vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”4669″ img_size=”medium” alignment=”center”]
La situation financière contrastée des PME françaises un an après le Covid
Les Echos, le 25 février : Une enquête de bpifrance et Rexecode montre que, si une majorité de PME a retrouvé un certain optimisme, une minorité reste en grandes difficultés. Ainsi, 8 % des patrons de PME craignent de ne pas pouvoir rembourser leur PGE et 16 % jugent que le manque de fonds propres posera problème lors de la reprise.[vc_row][vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”4671″ img_size=”medium” alignment=”center”]
La vaccination en entreprise débute ce jeudi 25 février
La Tribune, le 25 février : Les médecins du travail pourront vacciner les salariés de 50 à 64 ans atteints de comorbidités à partir du jeudi 25 février, le vaccin retenu est celui d’AstraZeneca.[vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”4670″ img_size=”medium” alignment=”center”]
Le moral des ménages français influence leur volonté d’épargner
Le Figaro, le 25 février : La part de Français qui veulent épargner a atteint des niveaux historiques en février, selon des données de l’Insee.