Newsletter ARE du 26 Novembre 2021

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RETOURS est la newsletter des membres de l’ARE.

Les propos qui y sont tenus n’engagent que leurs auteurs.

A l’instar des publications d’information, RETOURS entend donner la parole à tous les points de vue.

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Invité de la semaine : Alain GRISET

Ministre délégué chargé des petites et moyennes entreprises de France

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Les mesures exceptionnelles mises en place par le Plan d’action sur l’accompagnement des entreprises du 1er juin 2021 suffiront-elles à préserver et soutenir les TPE face à la vague de défaillances anticipée dans les prochains mois ?
Alain Griset : Comme vous le savez, le nombre de défaillances se maintient à un niveau historiquement bas : en septembre 2021, le nombre de défaillances est en recul de 47,9 % par rapport à la même période en 2019. Non seulement la vague de faillites annoncée en début de la crise n’a pas eu lieu mais surtout, comme l’observe la Banque de France, à ce stade aucun signe ne manifeste une quelconque reprise des défaillances ou une telle vague à venir.
En élaborant un plan d’action pour accompagner les entreprises en sortie de crise, l’Etat, en lien avec les partenaires de l’entreprise, a justement entendu prévenir les difficultés et conforter les résultats obtenus durant la crise en matière de protection des entreprises. La mise en œuvre de ce plan a permis de passer du régime des aides générales adopté pendant la crise sanitaire à une approche individualisée et ce, grâce à une déclinaison en trois volets : détecter de manière anticipée les fragilités financières des entreprises, orienter les entreprises en situation de fragilité vers le meilleur dispositif et proposer à chaque entreprise une solution adaptée à sa situation.

 

Alors que le recours au fonds de solidarité est clos depuis le 30 septembre, comment anticipez-vous l’efficacité des dispositifs adaptés mis en place pour accompagner les secteurs les plus touchés dont la reprise sera plus tardive (évènementiel, hôtellerie, tourisme…) ?

Pour le mois d’octobre, c’est le dispositif « coûts fixes rebonds » qui a pris le relai du fonds de solidarité. Pour rappel, ce dispositif permettra, pour toutes les entreprises des secteurs S1/S1bis qui ont perdu plus de 50% de CA sur la période de janvier à octobre 2021, d’être compensée à hauteur de 90% (70% pour les entreprises de plus de 50 salariés) de l’EBE négatif constaté sur la période de janvier à octobre 2021. Ce dispositif permet globalement la compensation des coûts fixes des entreprises éligibles durant les périodes de 2021 où leur activité était le plus impactée.
A l’heure où l’économie française retrouve quasiment son niveau d’avant crise et que nous enregistrons une croissance solide, le maintien des mesures d’urgence n’est plus justifié économiquement. C’est pourquoi, le dispositif « coûts fixes » n’est plus reconduit pour novembre. Pour les entreprises qui continuent à connaître des difficultés, les conseillers départementaux à la sortie de crise les accompagneront au cas par cas pour trouver les solutions les plus adaptées à chaque situation. Ainsi, après avoir établi un diagnostic de la situation de l’entreprise, ces conseillers prendront en charge le dossier et pourront orienter le chef d’entreprise vers l’interlocuteur le mieux adapté au besoin de l’entreprise ou mobiliser, sous certaines conditions, un des outils d’accompagnement financier mis en place par l’État.
A ce jour, 660 000 entreprises ont signé un PGE et 90% d’entre elles sont des TPE. Quel regard portez-vous sur les capacités de remboursement de ces entreprises qui souffrent du regain prudent de l’activité ?

 

Je souhaite tout d’abord rappeler que nous avons une reprise d’activité très solide : la France a connu au troisième trimestre 2021 une croissance de 3 % ; nous avons révisé nos prévisions de croissance à 6,25% pour l’année 2021. Cette croissance soutenue nous permet d’être optimiste sur la capacité de nos entreprises à rembourser les PGE. Par ailleurs, les premiers chiffres que nous avons sur les remboursements des PGE sont très encourageants : moins de 4 000 des entreprises qui ont contracté une PGE sur les 700 000 bénéficiaires ont fait défaut. Pour les entreprises qui connaîtraient des difficultés, nous veillerons, avec les services déconcentrés de l’Etat et les banques, à les accompagner en proposant une solution personnalisée, leur permettant ainsi d’être en mesure de rembourser leur PGE dans de bonnes conditions.

Signataire du Plan d’action, l’ARE s’est engagée à en promouvoir les dispositifs. Quel rôle les membres de l’ARE, professionnels du retournement, pourront jouer pour aider le gouvernement dans la mise en œuvre du plan ?
Avant tout, je tiens à saluer l’implication de l’ARE dans le cadre du plan d’action sur l’accompagnement des entreprises en sortie de crise, et remercier ses membres des actions qu’ils mèneront auprès des entreprises en situation de fragilité. Non seulement, ils peuvent participer à leur orientation mais aussi et surtout leur prodiguer un accompagnement sur mesure permettant la remédiation des difficultés rencontrées.

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Colloque ARE de Marseille: De l’intérêt de la Prévention- Détection

[/vc_column_text][vc_single_image image=”4991″ img_size=”medium” alignment=”center”]DE LA REPRISE AU REBOND 

Le magazine “Les Nouvelles Publications” s’est fait l’écho du 3ème colloque de l’ARE, organisé à Marseille, au Tribunal de Commerce, le 10 septembre dernier, sur le thème “Rebondir aprè la Crise“.

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Prix Ulysse 2022

La cérémonie du Prix Ulysse initialement prévue le lundi 31 janvier 2022 à l’Automobile Club de France, place de la Concorde, 75008 Paris, est reportée au lundi 28 mars 2022.[vc_zigzag color=”blue”]

Retours… sur la presse

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Le sous-traitant automobile SAM placé en liquidation judiciaire et cessation d’activité

Le Monde, le 26 novembre : Unique donneur d’ordre de la SAM, Renault avait sonné le glas des espoirs des 350 salariés en refusant de soutenir le seul projet de reprise de son sous-traitant aveyronnais.[vc_column width=”1/2″]

Covid-19 : pressées par le gouvernement, les entreprises se remobilisent pour faire respecter les gestes barrières

Le Figaro, le 25 novembre : Le ministre de la Santé n’a pas annoncé de mesure de renforcement du télétravail ce jeudi, mais a appelé à faire preuve de davantage de vigilance.[vc_row][vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”5067″ img_size=”medium” alignment=”center”]

La cinquième vague du Covid ne menace pas la croissance, dit Le Maire

Challenges, le 24 novembre : La cinquième vague épidémique en France ne menace pas la croissance, “qui est là, qui est solide et repose sur des fondamentaux qui sont sains”, a assuré le ministre de l’économie sur France Info[vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”5068″ img_size=”medium” alignment=”center”]

L’Assemblée vote en faveur du changement d’assurance emprunteur à tout moment

Les Echos, le 25 novembre : La mesure, soutenue par des associations de consommateurs, des assureurs et des courtiers, est censée permettre aux particuliers de faire des « économies substantielles ». Les banques dénoncent un mouvement qui renchérirait le prix des couvertures offertes aux personnes âgées ou à la santé fragile.

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