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RETOURS est la newsletter des membres de l’ARE.
Les propos qui y sont tenus n’engagent que leurs auteurs.
A l’instar des publications d’information, RETOURS entend donner la parole à tous les points de vue.
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Chef de la Mission Restructuration à la DGE
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RETOURS :
Pouvez-vous expliciter le rôle de la DIRE, et ses liens avec les autres dispositifs ministériels ?
Ainsi depuis 3 ans, les équipes de la DIRE assurent un fonctionnement interministériel fluide et bien rôdé, dans lequel :
- les équipes de Bercy, principalement le CIRI saisi pour les restructurations des entreprises de plus de 400 salariés et la DGE pour les dossiers de moins de 400 salariés, construisent la réponse économique et financière au dossier, et challengent les motifs économiques et les effets de la restructuration avec la direction de l’entreprise
- les équipes du ministère du Travail traitent les enjeux sociaux, en coordination avec Bercy, pour le suivi du volet social des entreprises dont ces derniers ont été saisis, en contrôlant la régularité des procédures et des mesures d’accompagnement.
Le DIRE s’affirme également dans l’interministériel comme le point central de partage d’information concernant des restructurations d’entreprises, en complément de l’action interministérielle des services compétents. Il doit à la fois faire circuler l’information aux autorités concernées et capter l’information auprès de différents réseaux.
Comment les dispositifs nationaux se déclinent-ils dans les régions ?
Comment les interactions entre les institutions publiques (CRP, Banque de France, CCSF, DIRECCTE, etc.) et juridictionnelles (tribunaux de commerce) d’une part, et privées (entreprises, banques, professionnels, associations, etc.) d’autre part sont-elles organisées localement ?
Comment percevez-vous la situation actuelle des entreprises. Quels conseils adressez-vous à leurs dirigeants ?
Les entreprises ont bénéficié à plein des mesures d’urgence mises en place par le Gouvernement lors du confinement pour absorber le choc de liquidité annoncé : l’activité partielle, les reports de charges (plus de 21 Md€ d’encours), les PGE (plus de 120 Md€ de prêts), le fonds de solidarité etc. ont permis d’éviter la vague de faillites que certains craignaient et ainsi de jouer le rôle d’amortisseur. La seconde étape est celle de la relance pour, une fois la trésorerie stabilisée, permettre de pleinement redémarrer. Nous sommes dans cette phase.
Pour la catégorie un peu particulière des entreprises en difficulté, ou pour certains secteurs particulièrement touchés et qui n’avaient pas forcément l’habitude d’avoir ce type de situations à gérer, la donne est différente. Les prochaines échéances bancaires sont une véritable crainte et seront un test pour la solidité de ces entreprises, souvent très peu capitalisées.
Un conseil, certes simple, est de ne pas attendre d’être au bord du précipice pour appeler à l’aide. Il faut s’entourer le plus en amont possible par des professionnels des situations difficiles, qu’ils soient des acteurs publics ou privés. C’est essentiel pour faire les bons choix, pour mieux comprendre sa situation et les leviers pour y répondre, mais également pour s’appuyer sur des personnes qui ont l’habitude de ces environnements mouvementés. La dimension psychologique est en effet primordiale et tous les chefs d’entreprises, aussi talentueux soient-ils, ne sont pas formés pour faire face.[vc_zigzag el_width=”80″][vc_row][vc_column width=”1/4″][vc_single_image image=”4569″ img_size=”large”][vc_column width=”3/4″]
Notre camarade Nicolas Theys est décédé la semaine dernière d’une longue maladie.
Avocat spécialiste des entreprises en difficultés, il est passé par de grands cabinets internationaux.
Nicolas était profondément humain, confraternel, bienveillant et toujours à l’écoute de l’autre. Son humour et sa gentillesse ont marqué un grand nombre d’entre nous. Ceux et celles qui ont travaillé avec Nicolas savent également qu’il aimait transmettre. “Un type formidable” ! La combativité dont il a fait preuve force l’admiration.
Nous pensons évidemment à son épouse, Laure Tric et à ses filles, Emma et Clara et leur apportons tout notre soutien.
Nicolas va nous manquer.[vc_zigzag el_width=”80″]
Rendez-vous
[/vc_column_text]Le déjeuner mensuel de jeudi 5 novembre n’aura pas lieu. Cependant, les membres sont invités à se réunir à l’invitation d’Olivier Marion et Thierry Grimaux qui animeront une réunion web. Le lien a été envoyé à tous les membres pas email. L’ARE compte sur votre présence.
Retours… sur la presse
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Covid : le confinement refait plonger les comptes publics dans une spirale négative
Les Echos, le 2 novembre : Olivier Dussopt, le ministre des Comptes publics, a annoncé que le déficit était désormais attendu à 11,3 % du PIB fin 2020, contre 10,2 % selon la prévision précédente. L’inquiétude porte surtout sur l’exercice 2021, qui devait marquer une timide amélioration des comptes publics désormais compromise.[vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”4574″ img_size=”medium” alignment=”center”]
Depuis mars, le Covid a coûté «186 milliards d’euros» à la France
Le Figaro, le 30 octobre : La dette est désormais attendue à près de 120% du PIB fin 2020, selon le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt.[vc_row][vc_column width=”1/2″][vc_single_image image=”4575″ img_size=”medium” alignment=”center”]
Le reconfinement, une aubaine pour l’e-commerce
Le Parisien, le 31 octobre: Déjà en ordre de bataille pour les rushs du Black Friday et de Noël, les géants du Web sont prêts à croquer une énorme part des achats lors de ce deuxième confinement.
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Reconfinement : des aides supplémentaires mises à la disposition des entreprises pour faire face à la crise
Les Echos, le 29 octobre : Le gouvernement va muscler très fortement le fonds de solidarité pour les PME, qui devrait au total bénéficier à 1,6 million de PME et d’indépendants. Par ailleurs, Bercy veut inciter les bailleurs à renoncer à au moins un mois de loyer sur la période octobre-décembre, via la création d’un crédit d’impôt.